Ces contes pour enfants ultra traumatisants
Souvent les contes que nous racontons à nos enfants pour qu’ils fassent de beaux rêves viennent de légendes trèèèès très anciennes. Or, avec le temps, tout ça a été édulcoré pour respecter des critères d’éthique. En effet, certains d’entre eux sont, à l’origine, carrément barbares.
Voici la vérité révélée au grand jour, voici la véritable histoire des plus célèbres contes pour enfants. À garder hors de leur portée, toutefois, si vous ne voulez pas les traumatiser à jamais. Et après tout ça on se dit “Walt Disney c’est sympa sinon, non?”.
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Le Petit Chaperon Rouge
Si l’histoire a été racontée par Charles Perrault et les frères Grimm, l’histoire du Petit Chaperon Rouge provient d’une tradition orale bien antérieure. Parmi les dizaines de versions existantes, l’une raconte que le loup, déguisé en la grand-mère de la petite fille, lui fait manger un bon morceau de viande, et boire un peu de vin. En réalité la chair et le sang de la gentille grand-mère.
Attention, détail trash, le Petit Chaperon Rouge s’interroge un peu quand elle sent des dents dans la viande. “Ce sont des haricots”, lui répond le loup.
Pas très fute-fute cette petite quand même.
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Cendrillon
Dans la version de Walt Disney, on se dit, la pauvre Cendrillon. Mais jetons donc un oeil à celle de Basile, apparue en 1634. Cendrillon, appelée Zezolla, aimerait voir son père marié à sa gouvernante. Sauf qu’il a choisi une autre femme. Aucun problème, Zezolla aidée de la gouvernante, referme le couvercle d’une malle sur la nuque de la belle-mère, après lui avoir demandé d’attraper des vêtements. Pas de chance, la gouvernante et ses filles décident ensuite de faire de Zezolla leur servante, et l’appellent Cat Cendrillon (“Celle qui dort dans les cendres”).
Autre variante sympa : pour faire entrer leurs pieds dans la pantoufle de verre, Perrault raconte que les demi-soeurs de Zezolla se coupent les orteils et les talons.
On voit mal tout ce sang dans du Disney. Allez, le choix artistique est approuvé.
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La petite sirène
L’histoire originale de la petite sirène nous vient du fameux Hans Christen Andersen. Première petite différence : dans le conte original, les sirènes sont privées d’âme. La sirène souhaite donc se marier avec un humain pour avoir une âme éternelle. Vénale, va !
Bon, et vous vous souvenez de cette scène où la méchante Ursula enferme la voix de la petite sirène dans un coquillage? En réalité elle est plus directe que ça, et lui coupe carrément la langue.
Autre différence : certes la petite sirène réussi à avoir des jambes, mais dès qu’elle les remue elle a la sensation de marcher sur des couteaux aiguisés. Hors le prince adore danser. Hmmm.
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Blanche Neige
Dans la version des frères Grimm, ce n’est pas la belle-mère qui en a après Blanche Neige, mais belle et bien sa mère. La version a juste été édulcorée. Mais ce n’est pas tout : elle demande à un chasseur de poignarder sa fille et, parce qu’il faut une preuve, il doit lui ramener ses poumons et son foie. Oui, parce qu’elle veut les déguster cuits à point, avec du sel. Une fine gourmette après tout.
Pour prendre sa revanche, lors de son mariage, Blanche Neige fait chauffer des chaussures de fer jusqu’à ce qu’elles soient bien rouges. La belle-mère doit alors danser avec jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Une vraie badass cette Blanche Neige.
Si vous voulez revoir vos classiques :
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Une très belle édition des contes d’Andersen ICI
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Les contes de Grimm ICI
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Et enfin les contes de Perrault, illustrés par Gustave Doré ICI
Bonne nuit les petits !